Equipe recomposée ?

En exclusivité pour AOL, Eugène Saccomano, le spécialiste de RTL, nous livre ses impressions sur le Mondial.

A moins de quatre jours d'un deuxième match décisif pour l'équipe de France, Raymond Domenech se penche actuellement sur la formation d'une sorte d'équipe probable.
D'après nos informations, il a été très attentif, mercredi, au match des "coiffeurs", les remplaçants potentiels des onze "titulaires".

S'il en a le courage et si les barons de la sélection ne rechignent pas trop, il écartera le vice-capitaine, Patrick Vieira, dont les ressources physiques paraissent insuffisantes. Les critiques défavorables se généralisent à propos du milieu défensif de la Juve. Il ne faut cependant pas oublier qu'il y a six jours, Domenech affirmait que Vieira serait l'un des grands personnages de cette coupe du Monde.

Il n'y a que les imbéciles, c'est bien connu, qui ne changent pas d'avis. Dans ce cas, le grand Patrick pourrait aller s'asseoir sur le banc en attendant des jours meilleurs.
Une ligne du milieu devant Makélélé, pourrait être composée, de droite à gauche, de Dhorasoo, excellent en fin de partie devant la Suisse, de Zidane, toujours intouchable, et de Malouda qui fera très certainement sa rentrée sur le côté gauche. Ribéry, un peu juste pour son premier match, reprendrait son rôle de joker.

Devant, Le coach changerait encore de système et reviendrait à celui des matches de préparation, avec deux attaquants : Henry et Saha. Trézéguet continuerait à s'impatienter et à nous dire qu'il en a marre de cette restriction d'attaquants, en citant le Brésil en exemple et son quatuor de génie et de percussion : Kaka, Ronaldo, Adriano et Ronaldinho.

Soit dit en passant mais nous y reviendrons un de ces jours : l'Allemagne nous a régalés mercredi soir. Elle confirme d'énormes progrès. C'est sans doute l'équipe de ce Mondial qui frappe le plus au but. Elle est solidaire, percutante, moins teutonne que ces dernières saisons. Ballack joue très bas mais toutes ses passes arrivent à destination. L'Allemagne assure le spectacle et pourrait bien, chez elle, nous refaire le coup des Bleus en 1998.

Eugène Saccomano