Nice soigne sa sortie au Ray

La soirée s'annonçait chaleureuse. Une image forte en illustra le dessein : seize Aiglons déployant une banderole écrite en nissart en guise d'accolade. Celle d'un club, d'une équipe à l'attention des dizaines de milliers de coeurs ayant battu la chamade à Paris, avant de boire le calice... Mais de cette communion programmée pour la dernière nocturne au Ray, les Messins n'avaient que faire ! Pas question de lanterner pour les derniers de la classe. Contout et consorts étaient les plus vite en action. Nice se mettait difficilement en place, avait du mal à trouver la profondeur. Dans ce contexte, la tête d'Agouazi (0-1, 22e) plomba salement l'ambiance. Déjà que le printemps s'était fait la malle le temps d'un samedi obscur, point n'était besoin d'en rajouter côté "syndrome lorrain"... Fichus footballeurs que ces gens de Moselle ou Meurthe-et-Moselle : autant d'empêcheurs de jouer en rond !

Furia offensive !
Aussi les Aiglons s'escrimèrent-ils jusqu'à la mi-temps pour rafistoler la soirée. Bellion et Koné multipliaient les appels mais rien n'y faisait. Après la pause, onze minutes eurent à peine le droit de s'égrener avant que Traoré ne ravive d'une tête la flamme (1-1, 56e).

Le Gym n'avait pas trimé en vain! Et son football redevenu festif parce qu'offensif paya de nouveau. Bellion (2-1, 65e) du plat du pied, fit la preuve de son indéniable talent. Dès lors, les occasions furent légion. Marichez sauva ce qui put l'être et s'ils perdirent le match, les Lorrains n'en perdirent pas la face pour autant. Ne soyons pas bégueules : souhaitons-leur de revenir vite à Nice où pétarada hier soir le feu d'artifice. Dans cette Ligue 1 où le Gym est désormais bien campé. Mais surtout, bien décidé à ne plus faire de la figuration !


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Auteur Christophe DEPIOT