Info Euro 2008

2 matches pour Volkan

Le gardien turc Demirel Volkan, expulsé en fin de match contre la République tchèque (3-2), a écopé de deux matches de suspension.

Demirel Volkan ne participera pas au quart de final contre la Croatie. Le gardien turc Demirel Volkan, expulsé en fin de match contre la République tchèque (3-2), a écopé de deux matches de suspension. Reçber Rüstü devrait prendre place dans la cage turque.

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Löw bel et bien suspendu

Le sélectionneur de l’équipe d’Allemagne, Joachim Löw, assistera en tribunes au quart de finale de ses joueurs contre le Portugal.

Expulsé face à l’Autriche, Joachim Löw a écopé d’un match de suspension par l’instance de contrôle et de discipline de l’UEFA, de même que Josef Hickersperger, le sélectionneur autrichien. Les deux hommes s’étaient invectivés durant la rencontre Allemagne-Autriche. Löw sera donc privé de banc pour le quart de finale Portugal-Allemagne jeudi. Hickersperger, lui, manquera le premier match des éliminatoires de la Coupe du Monde 2010 contre la… France.

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Le coupable est tout désigné

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Au lendemain de l’élimination de l’équipe de France à l’Euro, la presse est unanime : cette triste fin était prévisible et n’est que le résultat d’une succession d’erreurs d’un seul homme : Raymond Domenech.

Une fin prévisible

«Un véritable cauchemar», pour le Dauphiné Libéré, «Le fiasco» pour la Provence, «Adieu les bleus» pour la Dépêche du Midi… En ce mercredi matin, la France entière a la gueule de bois. Comme en 2002 lors de la Coupe du Monde, les Bleus ont failli, dès le premier tour de l’Euro, plongeant l’Hexagone dans un océan de tristesse et d’amertume. Qu’il paraît déjà loin le temps où l’équipe de France faisait vibrer les foules, stoppée in-extremis par des Italiens plus performants dans cette tragique série de tirs au but en finale du Mondial 2006. Mardi, ce sont encore nos meilleurs ennemis, nos voisins transalpins qui ont mis fin au rêve bleu. Un rêve qui a pris des allures de cauchemar durant deux semaines. Pour L’Equipe, ce fiasco était «Inéluctable» : «L’équipe de France quitte sans gloire un Euro qui a définitivement révélé ses limites». «On l’a vu venir» poursuit L’Est Républicain, faisant référence à des «des hommes de base en petite santé toute la saison, des fins de carrière annoncées, une préparation raccommodée, un tirage au sort empoisonné, un environnement toujours aussi sceptique». Après une telle sortie de piste prématurée, l’heure est évidemment à la remise en cause et aux questions en tous genres. Mais l’une d’elles taraude tout particulièrement les amoureux du football français : qui est responsable ?

Domenech dans l’œil du cyclone

Un homme cristallise la critique : Raymond Domenech. En trois matches, le sélectionneur national a perdu toute sa crédibilité née du formidable parcours en phase finale il y a deux ans. Tous l’attendaient au tournant, à l’affût, prêt à bondir au moment opportun. Désormais, il apparaît comme l’homme à abattre, celui qui a eu tout faux du début à la fin. La Une de la Voix du Nord ne laisse pas de place au doute : «Stop ou encore ?» : «Les chiffres autant que la manière employée, sur un plan général, par Raymond Domenech et ses hommes pour mener leur Euro, révèlent un vide abyssal entre leurs intentions et leurs actes». Pour nos confrères du Parisien, Domenech a «accumulé les fautes et les mauvais jugements», avec en point d’orgue un coaching inefficace voire désastreux. Le futur mari d’Estelle Denis a multiplié les choix pour le moins étranges. Un seul exemple : alors que la France était menée 2-0 par l’Italie, il n’a rien trouvé de mieux que de faire entrer Nicolas Anelka à la place de Sidney Govou. Pour L’Equipe, outre les défaillances individuelles de certains joueurs, Domenech est impliqué dans trois des quatre raisons d’un échec : «Vieira l’invité de trop, la confiance aveugle aux anciens et ses incohérences» ! En conférence de presse ce midi, le sélectionneur n’a pas souhaité s’éterniser sur son avenir immédiat : «Mon sort personnel n’a aucun intérêt», a-t-il déclaré.

L’heure est à la reconstruction

Invité sur RTL, Jean-Pierre Escalettes, le président de la FFF, a également tenu un discours pour le moins mesuré. Aucune décision ne sera prise à chaud. L’heure est à la réflexion : «Il y a des contrats dans la vie. Un homme responsable est tenu de les respecter (...) Raymond Domenech est actuellement sélectionneur, il a un contrat jusqu'en 2010, et une mission: conduire l'équipe de France à la Coupe du monde 2010». D’ici le 3 juillet, date du Conseil Fédéral qui pourrait sceller le sort de Domenech, Escalettes tentera de mettre les choses à plat : «Nous allons pouvoir tirer avantage des ce jours-là pour (...) étudier tout ce qui s'est bien passé, tout ce qui s'est mal passé, il y a des choses qui se sont mal passées, pour faire un bilan et (...) prendre la décision». Pour Le Parisien et l’immense majorité de nos confrères, la décision qui s’impose est toute trouvée : reconstruire avec un nouvel homme à la tête de l’équipe de France : «Trop d'erreurs ont été commises à tous les niveaux, les responsables doivent être sanctionnés. Il faut déjà remplacer Raymond Domenech pour relancer les Bleus sur de nouvelles bases, vers le mondial 2010. Il y a urgence. Car ce matin le charme est définitivement rompu». Et tous les Français ont le sentiment d’un énorme gâchis…

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Scolari : «J’ai échoué»

Luiz Felipe Scolari ne s’est pas défilé devant la presse et a reconnu son échec à la tête de la sélection portugaise.

«Je sus évidemment déçu et frustré. J’ai échoué et je n’ai pas été capable d’atteindre l’objectif fixé par la Fédération qui était une participation aux demi-finales. L’Allemagne a été meilleure aux moments importants. Je suis en colère car je pense que le Portugal avait les moyens de faire partie des quatre meilleures équipes mais nous avons fait des erreurs.»

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Les Turcs démunis en 1/2

La Turquie sera privée au moins de quatre joueurs pour la demi-finale contre l’Allemagne.

Avertis durant le quart de finale contre la Croatie, Tuncay, Arda et Emre Asik sont automatiquement suspendus pour la demi-finale. Le gardien Volkan purgera, lui, son 2e match de suspension après son carton rouge contre la Suisse, si l'appel confirme cette sanction. La Turquie pourrait également être privée de Nihat, touché en fin de match. Emre et Servet étaient eux blessés pour cette rencontre et ne sont pas sûr d’être rétablis pour la demi-finale !

Löw : «On a bien réagi»

Joachim Löw a loué la réaction de ses joueurs après l’égalisation turque. Le sélectionneur de la Mannschaft a également félicité les hommes de Fatih Terim pour leur prestation lors de la demi-finale de l’Euro.

«C'était une rencontre très fatigante. Un combat jusqu'au bout mais, finalement, nous sommes qualifiés pour la finale. A l'égalisation, l'équipe a très bien réagi. Elle a montré son caractère pour marquer ce but sur une superbe action. Il nous faut maintenant récupérer car nous sommes allés au bout de nous-mêmes. On a très bien joué, ils ont aussi très bien joué. Techniquement, ils sont très forts et nous ont gênés sur de longues périodes. On a marqué trois buts mais on a eu moins d'occasions que contre le Portugal. Ils ont gardé la possession de la balle mais nous avons été plus efficaces par du jeu direct.»

Terim «Bravo à mes joueurs»

Fatih Terim déplorait les absents dans les rangs de la formation turque au moment d'affronter l'Allemagne, mais il a également salué ses hommes malgré la défaite (2-3).

«Je suis triste mais je dois dire bravo à mes joueurs. Ils ont tout donné et se sont inclinés de très peu. Je dois les féliciter pour leur tournoi. Nous perdons contre une équipe très forte. Je souhaite bonne chance aux Allemands pour la suite. Bien sûr, les absents ont coûté très cher. Cela fait beaucoup mais j'ai pris des hommes de caractère et je ne le les ai pas refrénés pour jouer avec tout leur tempérament.»

Hiddink : «Déçu mais fier»

Saluant la performance de l’Espagne (3-0), Guus Hiddink voulait également retenir le beau parcours de la Russie.

«Nous avons perdu contre une grande équipe d'Espagne. Les Espagnols ont été excellents et ont mérité leur victoire. Je suis certes déçu par le résultat, mais malgré tout fier de mon équipe», a indiqué le sélectionneur de la Russie en conférence de presse à Vienne.

Casillas ne réalise pas

Iker Casillas ne pouvait contenir sa joie après la qualification de l’Espagne pour la finale de l’Euro.

«Sincèrement, à ce moment précis, je n’y crois pas. Je suis très heureux, ça oui. Le vestiaire était en fusion. On devrait être prudents mais la réalité est qu’on a produit quelque chose de très grand pour le football espagnol et l’Espagne. Nous devons en profiter parce que cela fait deux ans qu’on attendait ça», confiait le gardien espagnol à Vienne.

Xavi:«L’Allemagne favorite»

Pour le milieu de terrain espagnol Xavi Hernandez, l’Allemagne sera favorite de la finale de l’Euro.

«Historiquement, nous n’avons rien gagné depuis des lustres alors que l’Allemagne a toujours l’habitude d’être très bien placé. Ils ont quelque chose de plus que nous qui fait qu’ils seront favoris. Sans compter que physiquement, ils devraient être mieux que nous avec un jour de récupération supplémentaire.»

Un ballon spécial en finale

Lors de la finale de l’Euro 2008 entre l’Allemagne et l’Espagne, les 22 acteurs utiliseront en exclusivité l’«Europass gloria» d’Adidas.

Xavi, Torres, Ballack ou encore Podolski auront un ballon tout beau, tout neuf dimanche lors de la finale de l’Euro. Allemands et Espagnols utiliseront en exclusivité l’«Europass gloria» d’Adidas. Comme le ballon officiel de la compétition, il comporte douze points noirs mais présente un aspect argenté. «L’ajout du mot «gloria» au nom du ballon représente la gloire et l’honneur qui rejailliront sur les vainqueurs de l’Euro 2008», peut-on lire dans le communiqué d’Adidas. Ce ballon est composé de 14 éléments fabriqués à l'aide de la technique de liage thermique révolutionnaire.

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Fatih Terim reste

Finalement, Fatih Terim va rester à la tête de la Turquie jusqu'en 2010.

Après avoir annoncé qu'il souhaitait quitter son poste de sélectionneur de la Turquie pour prendre en main un club européen, Fatih Terim change d'avis. Le charismatique sélectionneur va finalement rester en poste jusqu'en 2010 annonce la fédération nationale

Le forfait de Villa officiel

Déjà annoncée quelques minutes après la qualification de l’Espagne, l’absence de David Villa pour la finale de l’Euro a été confirmée de façon officielle.

Luis Aragones avait laissé filtrer l’information jeudi soir. La Fédération espagnole a officialisé le forfait de David Villa pour la finale, vendredi soir. Le meilleur buteur de l’Euro souffre d’une lésion aux ischio-jambiers nécessitant une dizaine de jours de repos.

Foot - Euro - Finale
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TF1 prudente

Echaudée par les trois coupures de faisceau qui ont eu lieu à l'occasion de la demi-finale entre la Turquie et l'Allemagne, TF1 va mettre en place un dispositif exceptionnel pour la finale Allemagne-Espagne de dimanche. «Notre priorité, c'est de sécuriser la finale. Nous avons déployé un très gros dispositif, digne d'une finale d'Euro jouée par la France», a expliqué Eric Hannezo, directeur général adjoint de TAP, une filiale de production de TF1. Ce dernier a détaillé le dispositif : «On déploie des moyens indépendants de l'IBC (le centre opérationnel de diffusion télévisée) et de l'UEFA. On a nos propres faisceaux. Il y aura un studio au stade et des caméras supplémentaires, un réalisateur de plus». (Avec AFP)

7,5 M pour le vainqueur

Le pays vainqueur de l'Euro remportera 7,5 millions d'euros quand le perdant touchera 4,5 millions d'euros. Au total, l'UEFA aura distribué 184 millions d'euros de primes aux 16 équipes participantes, dont 64 millions sur la base de leurs performances sur le terrain. Avant la finale, l'Espagne, qui a remporté tous ses matches, a gagné le plus d'argent (15,5 millions) et peut prétendre au pactole maximum de 23 millions. L'Allemagne suit de près avec déjà 14,5 millions de gains.

Jackpot pour l'Espagne ?

Les joueurs de la Furia Roja toucheront le pactole en cas de victoire face à l’Allemagne dimanche.

S’il leur fallait encore une source de motivation pour vaincre l’Allemagne en finale de l’Euro dimanche, les Espagnols en ont trouvé une intéressante pour le portefeuille. Chaque joueur de la sélection se verra en effet recevoir un chèque de 214 000 euros de la part de la Fédération Espagnole. A condition de gagner l’Euro évidemment !

Bierhoff est confiant

Double buteur pour l’Allemagne lors de la finale de l’Euro 96, c’est comme manager de la Mannschaft qu’Oliver Bierhoff aborde la finale de dimanche contre l’Espagne. L’ancien joueur du Milan se montre plutôt confiant.

«Quand on se souvient d'où on était il y a 4 ans, on a fait un bon bout de chemin. En trois tournois, on a fini deux fois 3es et, là, on est en finale. Si on répète la même performance que devant le Portugal, il y a de quoi être optimiste. Les Espagnols ont très bien joué tout au long du tournoi. Mais je ne nous considère pas comme outsiders. On n'a aucune raison de les craindre. Je ne veux pas parler des individualités car c'est toute l'équipe qui a cette mentalité de gagneuse. Il faut continuer à travailler dur, à progresser et à forcer le destin.»

Frings bon pour le service

Torsten Frings sera titulaire dans l’entre-jeu allemand en finale de l’Euro dimanche.

Absent contre le Portugal en quarts de finale en raison d’une côte cassée, Torsten Frings avait joué en deuxième mi-temps contre la Turquie en demies. Le joueur du Borussia Dortmund retrouvera sa place de titulaire au milieu de terrain contre l’Espagne dimanche. «Je vais parfaitement bien. J’ai bien récupéré et la demie s’est bien passée», a expliqué le joueur vendredi.

Löw optimiste pourBallack

Le sélectionneur allemand, Joachim Löw, espère pouvoir compter sur Michael Ballack pour la finale mais envisage déjà les solutions de rechange.

«Il faut attendre de voir l'évolution de sa blessure. Le staff médical court contre la montre avec Ballack. Borowski ou Schweinsteiger peuvent prendre sa place, mais on décidera ça dimanche. Je n'ai pas fait une croix sur lui. Il était optimiste cet après-midi et le staff médical a bon espoir», a déclaré Joachim Löw en conférence de presse.

L’Espagne égale la France

Vainqueur de l’Allemagne en finale à Vienne (1-0), l’Espagne remporte le 2e Euro de son histoire.

L’Allemagne reste en tête avec ses trois trophées décrochés du temps de la RFA (1972, 1980) et de l’Allemagne réunifiée (1996). L’Espagne pointe maintenant en 2e position (1964, 2008), à égalité avec la France (1984, 2000).

Ballack le maudit

Michael Ballack a perdu la 4e finale de sa carrière à l’occasion de l’Euro 2008.

Michael Ballack n’aime vraiment pas les années paires. Le capitaine de la Mannschaft vient de perdre sa 4e finale face à l’Espagne (1-0). Il s’était déjà incliné avec Chelsea en Ligue des Champions contre Manchester United aux tirs au but. En 2002, il avait «réussi» un doublé, ratant la dernière marche à la Coupe du Monde avec l’Allemagne contre le Brésil pour cause de suspension (2-0) et avec le Bayer Leverkusen en Ligue des Champions devant le Real Madrid de Zinedine Zidane.

Villa meilleur buteur

Avec quatre réalisations, David Villa termine meilleur buteur de l’Euro 2008.

Privé de finale en raison d’une blessure à la cuisse, David Villa se console à titre personnel avec le titre de meilleur buteur, obtenu grâce à un triplé contre la Russie (4-1) et un but face à la Suède (2-1) en poule. Avec quatre réalisations, l’Espagnol devance le Russe Roman Pavlyuchenko, l’Allemand Lukas Podolski et le Suisse Hakan Yakin, tous bloqués à trois buts. En 2004, c’est le Tchèque Milan Baros qui avait décroché ce titre (5 buts).

Aragones dans l’histoire

A 69 ans, Luis Aragones est devenu le vieil entraîneur vainqueur de l’Euro.

Luis Aragones fait mieux que son prédécesseur Otto Rehhagel, sacré avec la Grèce en 2004 à 65 ans. Le sélectionneur espagnol quitte la Furia Roja sur un Euro victorieux à 69 ans et 338 jours très exactement.

Xavi meilleur joueur

L’Espagnol Xavi Hernandez a été élu meilleur joueur de l’Euro 2008.

Xavi Hernandez, auteur de la passe décisive pour Fernando Torres en finale dimanche, a été désigné meilleur joueur de la compétition. Le milieu de terrain barcelonais de 28 ans a joué l’ensemble des matches de l’Espagne durant cet Euro.

Les 23 meilleurs

9 Espagnols font partie de la liste des 23 meilleurs joueurs de l’Euro.

L’UEFA a dévoilé sa liste des 23 meilleurs joueurs de l’Euro 2008. Aucun Français n’en fait partie. Championne d’Europe, l’Espagne est représentée par 9 joueurs, le record.

Les 23 de l’UEFA :
Gardiens : Gianluigi Buffon (Italie), Iker Casillas (Espagne), Edwin van der Sar (Pays-Bas).

Défenseurs : José Bosingwa (Portugal), Philipp Lahm (Allemagne), Carlos Marchena (Espagne), Pepe (Portugal), Carles Puyol (Espagne), Yuri Zhirkov (Russie).

Milieux : Hamit Altintop (Turquie), Luka Modric (Croatie), Marcos Senna (Espagne), Xavi Hernandez (Espagne), Konstantin Zyryanov (Russie), Michael Ballack (Allemagne), Cesc Fabregas (Espagne), Andrés Iniesta (Espagne), Lukas Podolski (Allemagne), Wesley Sneijder (Pays-Bas).

Attaquants : Andrei Arshavin (Russie), Roman Pavlyuchenko (Russie), Fernando Torres (Espagne), David Villa (Espagne)

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