Les réactions

du 18/07

Un 4e cas de dopage ?

France 2 annonce qu’un nouveau cas de dopage pourrait être révélé vendredi après-midi.

Un 4e coureur pourrait être exclu du Tour de France pour dopage vendredi après-midi annonce France 2. Il pourrait s’agir d’un nouveau coureur de l’équipe Saunier-Duval, le team de Riccardo Ricco, contrôlé positif à l'EPO.

Ricco devant le procureur à 15h

L'Italien Riccardo Ricco
(Saunier Duval), convaincu de dopage, sera présenté au parquet vendredi
à 15H00, a indiqué Antoine Leroy, le procureur de la République de
Foix. Celui-ci a ajouté qu'il ne se rendrait pas avant cela à la
gendarmerie de Mirepoix, où le coureur est en garde à vue depuis jeudi
en milieu de journée, «car cela n'est pas nécessaire». (Avec AFP)

Fin du sponsoring pour Saunier Duval ?

Après le contrôle positif de Riccardo Ricco, Saunier Duval réfléchit sérieusement «à sortir du sponsoring cycliste», a indiqué son directeur général, Thierry Leroy, sur RTL. Le dirigeant, partagé entre «la déception et la colère», a jugé cette hypothèse «fortement probable». Il s'est dit prêt à porter l'affaire devant la justice en cas de dopage organisé au sein de l'équipe.

Jeudi, le directeur du Tour, Christian Prudhomme a sévèrement mis en cause le Suisse Mauro Gianetti, manager de l'équipe Saunier Duval, dont il a le sentiment que ce n'était «pas un parangon de vertu». Il a ajouté qu'en revanche, «pour le sponsor c'est dramatique, ce sont les premiers à avoir été trompés». Interrogé sur l'hypothèse d'un dopage organisé au sein de l'équipe, Christian Prudhomme avait souligné: «Je ne sais pas, je dis simplement que (...) j'ai trouvé la supériorité des deux coureurs (Piepoli et Cobo) écrasante à Hautacam, ça c'est sûr.»

Les Réactions du 18/07

Les réactions - Page 3 Flag_g19

Cavendish puissance quatre

Mark Cavendish (Team Columbia) a remporté la 13e étape entre Narbonne et Nîmes. Le Britannique s'est une nouvelle fois montré le plus rapide dans les derniers mètres, où il a devancé Robbie McEwen (Silence-Lotto) et Romain Feillu (Agritubel), pour s'offrir sa quatrième victoire d'étape depuis le début de l'épreuve. Cadel Evans (Silence-Lotto) conserve le Maillot Jaune.

Le Néerlandais Niki Terpstra (Milram) a terminé seul la longue échappée du jour, avant de se faire reprendre peu après la bannière indiquant les dix derniers kilomètres. Sylvain Chavanel (Cofidis) a contre-attaqué à sept kilomètres de la ligne, sans pouvoir aller au bout sous la pression du peloton.

Sylvain Chavanel (Cofidis) :

«Je suis parti un peu loin pour un gars tout seul, c'est dommage. J'ai encore essayé mais je n'ai toujours pas gagné. J'avais repéré sur le livre de route que ça montait un peu à
un endroit avant l'arrivée et j'avais décidé d'attaquer là. Je voulais faire un coup un peu comme à Montpellier il y a trois ans (où il avait été repris dans le final, ndlr). C'était une arrivée pour les sprinteurs.»

Stéphane Augé (Cofidis) :

«Perdu pour perdu, il fallait bien tenter quelque chose, alors autant s'amuser. Et là on
s'est fait plaisir, c'est chouette. Quand j'ai rattrapé Florent (Brard), on a fait le maximum ensemble, on était à 170 pulsations, il fallait rouler à bloc derrière Niki Terpstra, on a essayé. Je n'ai pas souffert de la chaleur, j'aime bien ça mais j'en ai vu pas mal qui s'en plaignaient. Ce type de temps, c'est de bon augure pour moi.» (Avec AFP)

19/07

Abandon de Jalabert

Le Français Nicolas Jalabert
(Agritubel) a abandonné le Tour samedi. Jalabert a jeté l'éponge avant la mi-course dans cette étape de 194,5 km qui mène les coureurs de Nîmes à Digne les-Bains.

Barloworld se retire à la fin

Refroidi par les récents cas de dopage décelés sur le Tour de France,
l’équipe Barloworld se retirera du peloton à la fin de la course.

Le cas positif de Moises Duenas a été celui de trop. Par
l’intermédiaire de son directeur marketing Chris Fisher, la formationBarloworld a annoncé qu’elle tirerait un trait sur le sponsoring cycliste à la fin de la Grande Boucle. «Barloworlda une tolérance zéro pour le dopage et le message est clair auprès des coureurs. Tous les récents incidents ont un impact négatif sur la réputation de notre enseigne», a-t-il avoué sur le site officiel de l’équipe à licence britannique. Pour rappel, Moises Duenas, membre deBarloworld, a été contrôlé positif à l’EPO en début de semaine.

Dopage - Heulot sans concession

Stéphane Heulot, ancien coureur professionnel et attaché de
presse de l'équipe Saunier-Duval de 2005 à 2007, explique dans une interview accordée à Ouest-France que «certains managers (de l'équipe), comme Gianetti, ne peuvent pas concevoir le cyclisme autrement» qu'avec du dopage. Il estime que le dopage est organisé, et en aurait même averti Thierry Leroy, président de la firme Saunier-Duval : «Il y a trois jours Thierry Leroy m'a appelé pour me demander ce que je pensais de ces victoires (lors des trois premières étapes de montagne), raconte Heulot. Il voulait croire qu'ils gagnaient parce que les autres avaient arrêté de se charger. Je lui ai répondu que[color=Yellow] non, il ne fallait surtout pas y
croire».

Les Réactions du 19/07

Les réactions - Page 3 Esp_230

Ivan Gutierrez (ESP/Caisse d'Epargne), combatif du jour :
«Seulement quatre coureurs dans l'échappée, c'était assez problématique. Lorsque les équipes de sprinters ont commencé à chasser, notre avance a très vite fondu et j'ai vu que mes compagnons ne prenaient plus les relais à cent pour cent, alors j'ai attaqué. Je savais que si j'arrivais au bas de la dernière côte avec une quarantaine de secondes d'avance, j'aurais des chances d'aller au bout. Mais je n'en possédais qu'une vingtaine. Au bout du compte, c'est beaucoup d'efforts pour rien, mais il fallait tenter le coup.»

Les réactions - Page 3 Flag_f52

Sandy Casar (Française des jeux) :

«Quand on a attaqué à quatre, on ne savait pas trop ce que feraient les équipes de sprinteurs mais quand on a vu que le peloton ne nous laissait pas plus de six-sept minutes, on a compris que ça serait dur. Demain (dimanche), pour tenter quelque chose, il faudra être en tête au premier col (d'Agnel, ndlr).»

Les réactions - Page 3 Flag_f52

Romain Feillu (Agritubel) :

«Je savais depuis ce matin que ça allait arriver au sprint, parce qu'à cause de la bosse dans le final, c'était la seule occasion pour les sprinteurs de battre Cavendish».

Les réactions - Page 3 Flag_f52

Sylvain Chavanel (Cofidis) :

«Ca a attaqué dans la dernière côte, alors j'ai suivi mais je me suis retrouvé seul. Du coup, c'était difficile. J'y croyais mais les équipes de sprinters ont roulé derrière. Le matin, on n'était pas dans l'échappée, on s'est fait avoir. Du coup, on a roulé avec les Silence-Lotto et on a fait une belle moyenne sur la première heure.»

Les réactions - Page 3 Italie33

Alessandro Ballan (ITA/Lampre), 6e de l'étape :

«J'ai vu que beaucoup de sprinters étaient à l'arrière et je me suis placé en bonne position sous la flamme rouge. J'ai essayé de me faire une place.»

Les réactions - Page 3 Esp_230

Carlos Sastre (ESP/CSC), 6e du classement général :

«Il a fait une chaleur étouffante et ça a roulé très vite, l'étape a été difficile pour tout le monde. Il n'y a pas eu de surprises. De notre côté (CSC), nous nous sommes contentés de bien nous hydrater. Tout le monde pense aux Alpes et à l'étape de demain (dimanche). Ce sera une journée importante, s'il y a une occasion, il faudra la saisir.» (Avec AFP)

Duenas accuse un médecin

Moises Duenas charge un certain Jesus Losa, médecin espagnol.

Exclu du Tour de France mercredi dernier après avoir été contrôlé positif à l’EPO lors de la 4e étape à Cholet, Moises Duenas vide son sac. Le coureur de la Barloworld accuse Jesus Losa de lui avoir vendu des produits illicites. L’ancien médecin d’Euskaltel a nié ces accusations dans El Pais. Le quotidien espagnol précise que son nom était déjà apparu lors de l’affaire Cofidis il y a quelques années mais qu'il n'avait jamais été inquiété.

Jean-François Bernard

La grande bagarre entre les leaders sera-t-elle lancée dès dimanche entre Embrun et Prato Nevoso ?

L'intérêt de Cadel Evans est que l'étape se limite à une course de côte avec tous les leaders regroupés au pied de la dernière ascension, qui n'est pas la plus dure de la course. Pour ses adversaires, il faudrait l'attaquer dès demain et dès le Col Agnel, même si son sommet est à plus de 120 kilomètres de l'arrivée. Les coureurs assez loin au général, comme Alejandro Valverde, Damiano Cunego ou Andy Schleck ont intérêt à partir de loin. On récupère facilement trois-quatre minutes dans les Alpes. Si les leaders n'attaquaient pas, ce serait emmener Cadel Evans dans un fauteuil jusqu'à Paris.»

du 20/07

Les réactions - Page 3 Flag_g21

Cavendish jette l'éponge
[Mark Cavendish a décidé d'abandonner le Tour avant les Alpes]

Le sprinteur Mark Cavendish (Team Columbia) ne remportera pas de cinquième étape cette année. Le Britannique a déclaré forfait avant le départ de la 15 étape, qui marque l'arrivée du peloton dans les cols alpins. Il s'est dit fatigué par les deux premières semaines de course.

Deux semaines bien remplies après des victoires à Châteauroux, Toulouse, Narbonne et Nîmes. A mi-chemin du mythique record de victoires d'étapes sur un même Tour (8), détenu par Charles Pélissier (1930), Eddy Merckx (1970, 1974) et Freddy Maertens (1976). Agé de 23 ans, Cavendish disputera les Jeux Olympiques sur piste. Il est champion du monde en titre de la course américaine.

Ricco doute des tests anti-dopage

Riccardo Ricco n'en démord pas : il n'a commis aucune faute. Dans un entretien publié dimanche par La Gazzetta dello Sport, le coureur italien, ex-Saunier Duval, a exprimé ses doutes sur la fiabilité des tests qui ont détecté chez lui des traces d'EPO. «Il est nécessaire d'attendre les résultats de la contre-analyse, puis ensuite de vérifier que la méthode utilisée est la bonne. Sur ce point, je ne suis pas sûr à 100%.»

Le coureur de 24 ans est également revenu sur la nuit qu'il a passé derrière les barreaux. «Je ne souhaite à personne de vivre une telle expérience, pas même à un chien. Je suis passé par tous les sentiments durant cette nuit. Après avoir tutoyé les Cieux, je me suis retrouvé plus bas que terre en une fraction de seconde.»

Chute et abandon pour Pereiro

Les réactions - Page 3 20070810

[Oscar Pereiro a fait une incroyable chute.]

L'Espagnol Oscar Pereiro Sio a abandonné le Tour de France après une chute spectaculaire dimanche dans la descente du Col Agnel, dévalée sous la pluie : le vainqueur du Tour de France 2006 est passé au-dessus d'une barrière de sécurité à l'entrée d'un virage et est tombé sur la route cinq mètres plus bas, au milieu des coureurs. L'équipe médicale s'est immédiatement portée à son secours. S'il n'a pas perdu conscience, le coureur de l'équipe Caisse d'Epargne, 15e du classement général, souffre d'une luxation et d'une fracture de l'épaule. Il a été transféré à l'hôpital de Cuneo. - A.T.

Les Réactions du 20/07

F. Schleck : «C'était le plan»

Les réactions - Page 3 Cyclis22

« Frank Schleck, le Maillot Jaune vous avait échappé pour une seconde à Hautacam. L'appréciez-vous d'autant plus ?

C'est vrai que j'avais manqué le Maillot pour une seule seconde et finalement aujourd'hui, je le prends pour une poignée de secondes. C'était une dernière montée très, très dure et très rapide grâce à mon frère (Andy) qui a mis tout le monde dans le rouge. Ce qu'il a fait aujourd'hui, c'était du grand art. Sans lui, je n'aurais pas réussi cette opération (au classement général). Carlos (Sastre) a attaqué dès le début (de la montée de Prato Nevoso), ensuite Andy assure le tempo. Carlos a attaqué de nouveau et il fait une bonne opération au classement général. Je prends le Jaune, ce qui est formidable pour l'équipe. C'était cela le plan ce matin. On forme une équipe très homogène. On roule bien sur tous les terrains : sur le plat, avec le vent et dans la haute montagne.

Tout ce qui s'est passé au cours de l'étape était-il prévu dès ce matin (dimanche) ?

C'était le plan annoncé ce matin. Comme à Hautacam, la tactique a parfaitement fonctionné. Nikki (Sorensen) et Stuart (O'grady) ont fait un travail fantastique sur le plat entre les deux cols. (...) Je n'avais pas de grandes sensations en début d'étape, avec la pluie. La dernière montée a été très dure. Andy a fait un bon tempo dans les premiers kilomètres et je voyais bien que Cadel Evans restait dans ma roue. J'ai dû faire preuve de patience. J'ai beaucoup souffert, comme tout le monde, j'espère. Quand Carlos a attaqué (à trois kilomètres de l'arrivée, ndlr), je n'ai pas suivi. Je savais qu'il y avait un risque de laisser partir Kohl et Menchov mais je ne suis pas une machine ! Avec trois coureurs présents dans le final, nous avons été bien présents.

Comment avez-vous vécu cette journée marquée par les chutes ?

Avant tout, j'espère que Peirero va bien. (Après les premières informations), c'est une nouvelle rassurante. Nous sommes tous concurrents dans le peloton mais nous ne souhaitons le malheur de personne. Nous sommes une grande famille. Chez CSC, nous avons évité les problèmes aujourd'hui (dimanche). J'ai connu des journées difficiles avant le Tour. Il m'était arrivé la même chose que Pereiro sur le Tour de Suisse. Heureusement, sans les mêmes conséquences (il était sorti indemne d'une chute dans un ravin au cours d'une descente, ndlr).

Quelle est la crédibilité de la course après toutes ces affaires de dopage ?

Cela prouve que le cyclisme est en train d'agir contre le dopage. Et le système fonctionne. Pour moi, c'est une bonne nouvelle.

Comment envisagez-vous la suite de la course ?

Pour l'instant, je vais être très content de rentrer à l'hôtel, de passer une bonne nuit. Bjarne va nous offrir une bonne coupe de champagne. Il faut savourer le Maillot Jaune, enfin dans notre équipe. On va bien sûr essayer de défendre le Maillot pour le garder quelques jours, ce n'est pas un secret.

Mais vous avez encore besoin de plusieurs minutes d'avance avant le dernier contre-la-montre...

(Sourire) Je sais que je vais devoir prendre encore du temps sur certains gars (Cadel Evans ou Denis Menchov, ndlr). Pour l'instant, je veux en profiter. Laissez-moi tranquille (Rire).»

Propos recueillis par Anthony THOMAS, à Prato Nevoso Les réactions - Page 3 Logo_r37

Stéphane Goubert (/AG2R), 18e de l'étape :

«Je pense que c'est tactique de la part d'Evans: il va laisser Frank Schleck à une minute-une minute trente maximum au général et au dernier chrono il va tout donner, car son équipe n'est pas assez costaude par rapport à la CSC pour tenir un maillot jaune. Il faut que Frank prenne trois minutes d'avance avant le dernier chrono, c'est comme ça qu'il gagnera son Tour. La CSC est vraiment la meilleure équipe, je la subis plus que je la vois...»

Les réactions - Page 3 Flag_l12

Andy Schleck (LUX/CSC), 14e de l'étape :

«Je suis resté derrière Frank dans les derniers kilomètres et je lui disais: "Attaque maintenant, attaque maintenant", mais il faut dire que c'était dangereux dans les virages, ça glissait. Frank est en jaune, c'est la seule chose qui compte. Notre Tour peut commencer ! (Denis) Menchov marche très bien, il est vraiment un des favoris. Il reste encore des étapes dures, mais lui n'a pas trop d'équipiers pour l'aider. Alors que nous, on peut maintenant jouer deux cartes, celles de Carlos et Frank. Personnellement, j'ai montré que ma forme était là, qu'elle était revenue. Pourquoi pas penser à gagner une étape maintenant ?» (AFP)

Bernhard Kohl (AUT/Gerolsteiner), 5e de l'étape et 2e du général :

«Je me suis bien comporté. Je pensais que le maillot jaune était à ma portée mais je suis très content d'être remonté à la 2e place. Avec le maillot à pois en plus, c'est parfait. Je vais naturellement chercher à garder ce maillot. Mais mon grand objectif, c'est aussi le classement général.»

Les réactions - Page 3 Esp_234

Carlos Sastre (ESP/CSC), 6e de l'étape et du général :

«On a bien respecté notre plan, qui était de durcir la course dès le pied de la dernière montée. L'équipe a montré sa supériorité, sa motivation et son envie d'aider Frank et moi à faire quelque chose de grand. Andy (Schleck) a été exceptionnel. J'ai attaqué plusieurs fois dans la partie finale pour voir où en étaient les autres leaders comme Cadel ou Denis. J'ai vu un Menchov très fort et un Evans qui a un peu craqué dans la partie finale. J'ai pris une poignée de secondes à ces deux coureurs, qui sont deux sérieux prétendants au Tour.»

Les réactions - Page 3 Flag_f57

Jean-René Bernaudeau (directeur sportif de Bouygues Telecom) :

«Je ne suis pas du tout content. On a les moyens d'être devant. Ce n'est pas une question de réussite. Il faut vraiment être vigilant et surtout plus combatif. Les garçons doivent être prêts à mourir pour être dans l'échappée. Ils n'ont pas le droit de faire un début d'étape comme aujourd'hui. Ils sont tous en bonne santé. Comme tout le monde, ils vont profiter du jour de repos pour récupérer mais ils n'en ont pas plus besoin que les autres. Tschopp est bien. Les autres aussi. Ils sont tous en bonne condition.» (AFP)

LUNDI 21/07 JOURNEE DE REPOS

DU 22/07

Dopage - «La pression est efficace»

Le président de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) Pierre Bordry a noté mardi à Cuneo, avant le départ de la seizième étape, que les nombreux contrôles effectués régulièrement ont poussé les coureurs à «faire des efforts». «On s'aperçoit qu'il y a des gens dont les profils (sanguins NDLR) vont dans le bon sens, a-t-il expliqué sur les ondes de France Info. On sent qu'il y a des efforts qui sont faits, la pression que nous exerçons est très efficace». Le dirigeant a également précisé qu'il n'avait «pas encore les résultats des analyses» de Leonardo Piepoli, récemment licencié par son équipe Saunier-Duval suite à l'affaire Ricco. «Aujourd'hui sur mon bureau, il n'y a pas de cas positif». (Avec AFP)

Sébastien Chavanel abandonne

Alors que le peloton a quitté mardi l'Italie pour revenir en France en passant par les Alpes, lors de la seizième étape, l'équipe de la Française des jeux a annoncé dans l'après-midi l'abandon de son coureur Sébastien Chavanel. Aucune information supplémentaire n'a été communiquée. Le sprinteur était jusque-là lanterne rouge avec sa 153e place.

Les réactions - Page 3 Italie34

Chicchi hors délai

Arrivé avec 39'13'' de retard sur Cyril Dessel mardi à Jausiers, l'Italien Francisco Chicchi a été éliminé du Tour de France. Le sprinteur de Liquigas est arrivé hors délai pour 1'14''. - A.T.

Réactions du 22/07

Le plus rapide, c'est Dessel

CyrilDessel(AG2R) s'est imposé dans les tout derniers mètres de la 16eétape, la deuxième à parcourir les cols alpins. Dessel a réglé au sprint ungroupe de quatre coureurs. L'autre français de ce quatuor, SandyCasar

Frank Schleck
(CSC), resté toute la journée au contact des meilleurs, conserve son maillot jaune. L'Autrichien Berhnard Kohl (Gerolsteiner) conserve la deuxième place du général, à une poignée de secondes du leader. Denis Menchov (Rabobank) est le perdant du jour. Le Russe, mal à l'aise dans la descente finale, a perdu 35 secondes. Il pointe désormais à 1'13'' de Schleck.(Française des Jeux), a fini deuxième, devançant Yaroslav Popovich (Silence Lotto) et David Arroyo (Caisse d'Epargne). Ce dernier a bien tenté de se faire la belle à 500 mètres de la ligne, mais l'ancien maillot jaune français a réussi à revenir à sa hauteur, avant de le passer dans l'ultime virage.

Cadel Evans (AUS/Silence), 11e de l'étape :

«Tout ne s'est pas passé aussi bien que je pensais. La CSC a mené un train d'enfer dans la montée et c'était difficile. Je n'ai pas eu de chance dans la descente de la Bonette car je voulais partir avec Sanchez quand il a attaqué et une moto arrêtée se trouvait sur ma trajectoire. Il a pris 200 m et il est resté là jusqu'à 1 km de l'arrivée. Si j'avais pu prendre sa roue, je ne sais pas ce qui serait arrivé... Demain (mercredi) est un autre jour, c'est la grande étape de montagne du Tour. Rien n'est joué encore.»

Les réactions - Page 3 Flag_l13

Andy Schleck (LUX/CSC), 9e de l'étape et nouveau maillot blanc :

«C'est une belle journée avec Frank qui garde son maillot jaune et moi qui prend le maillot blanc, c'est un peu comme un rêve. Ce n'était pas mon objectif mais j'ai vu que Kreuziger et Nibali n'étaient pas au mieux, alors je me suis dit que je pourrais le prendre. Il y avait beaucoup de vent de face dans la montée de la Bonette et ce n'était pas les conditions idéales pour attaquer. Alors je me suis contenté de mettre un bon temps. Si nos adversaires avaient jugé bon d'attaquer, ils l'auraient fait, mais les conditions n'étaient pas propices.»

Les réactions - Page 3 Flag_a29

Stefan Schumacher (GER/Gerolsteiner), 8e de l'étape et combatif du jour :

«Il était prévu que je sois devant dans le premier col afin de pouvoir aider Bernhard Kohl quand ça reviendrait. Mais je me suis pris au jeu et j'ai continué mes efforts dans le deuxième col. C'est là que j'ai fait une erreur, car j'étais seul dans la Bonette et il y avait un fort vent de face. J'aurais dû stopper mon effort, me relaxer un peu et attendre le groupe des contre-attaquants au lieu de me battre contre lui. J'y ai laissé trop d'énergie.»

Bjarne Riis (manager de CSC) :

«Il y avait trop de vent pour attaquer dans le dernier col et ça a été notre principal problème. C'est la course. J'espère que demain (mercredi) sera plus profitable pour nous avec une arrivée en côte à l'Alpe-d'Huez, en tout cas ce type d'arrivée convient mieux à nos trois cartes (Frank et Andy Schleck et Carlos Sastre). La course ne sera pas terminée demain, mais c'est une étape très importante. L'étape a été dure aujourd'hui et certain le paieront demain. J'espère que ce ne sera pas nous, parce que si tu souffres dans le Galibier et la Croix-de-Fer, tu peux prendre beaucoup de temps, plusieurs minutes, dans l'Alpe-d'Huez.»

Les réactions - Page 3 Flag_f60

Nicolas Portal (FRA/Caisse d'épargne), 6e de l'étape :

«C'était une belle journée pour la Caisse d'épargne car on était trois devant. Le départ de l'étape a été super rapide et l'équipe a sauté sur tous les coups. Personnellement, je suis content d'avoir passé la journée devant, car j'ai eu une petite allergie après la journée de repos à Pau et il y a eu deux ou trois jours où je n'étais pas bien du tout. J'aurais aimé servir de tremplin pour Alejandro (Valverde), mais ce sera peut-être pour demain.»

Les réactions - Page 3 Flag_f60

Sylvain Chavanel (FRA/Cofidis), 27e de l'étape :

«J'ai fait le dernier col un peu en dedans. J'ai attendu pour aider le plus possible Maxime (Monfort). Je ne voulais pas qu'il finisse l'étape seul. Devant, je voyais qu'ils n'étaient pas loin mais j'ai préféré l'aider pour le maillot blanc.» (avec AFP)

DU 23/07

Les réactions - Page 3 Flag_f61

Casper éliminé

Arrivé avec 48'47'' de retard sur Carlos Sastre à l'Alpe d'Huez, le Français Jimmy Casper a terminé cette 17e étape hors délai, dix minutes après l'autobus des attardés. Le sprinteur d'Agritubel est par conséquent éliminé du Tour de France. - A.T.

Les réactions - Page 3 Esp_237

Saunier Duval va changer de nom

Si Saunier Duval a décidé d'arrêter le sponsoring de l'équipe éponyme, ce n'est pas le cas de l'autre parraineur : la firme Scott a en effet annoncé qu'elle continuerait à garantir l'activité des coureurs de Mauro Gianetti jusqu'à la fin de la saison. La formation devrait dorénavant porter le nom Scott, avant que ne soit discuté l'avenir de cette collaboration, qui est censée prendre fin en 2010.

Réactions du 23/07

Les réactions - Page 3 Esp_235

Sastre rafle les mises

En remportant en solitaire la 17e étape, mercredi à l'Alpe d'Huez, Carlos Sastre (CSC) a fait coup double puisqu'il s'est emparé du Maillot Jaune aux dépens de son équipier Frank Schleck. Après la jonction effectuée sur les deux échappés, Jérôme Pineau (Bouygues Telecom) et Peter Velits (Milram), l'Espagnol a lancé une contre-attaque que personne n'a pu suivre.

Cadel Evans (Silence-Lotto) reste à l'affût au général, puisqu'il se trouve à 1'31" du nouveau leader.

Cadel Evans (AUS/Silence-Lotto), 7e de l'étape et 4e du général :

«J'aurais préféré concéder moins de secondes. Mais rien n'est fait. Dans le contre-la-montre, j'ai l'avantage. L'an passé (avant le dernier chrono), j'étais à deux minutes contre un Espagnol (Alberto Contador, ndlr). Sastre est parti dès le début de la montée, je pensais que les autres collaboreraient avec moi mais, avec le vent de face, on n'a pas beaucoup avancé. Aujourd'hui, tout le monde était à bloc. Samedi, je pense que j'aurai les jambes pour faire quelque chose de bien.»

Les réactions - Page 3 Flag_f61

Stéphane Goubert (AG2R), 13e de l'étape :

«L'équipe pouvait espérer mieux mais je pense qu'on était un peu juste par rapport aux autres. Dans un premier temps on a essayé d'attaquer chacun notre tour mais ça n'a pas marché. J'étais concentré sur l'effort et sur le fait de m'occuper de mes deux leaders (Efimkin et Valjavec, ndlr). C'était un peu difficile, j'ai géré la montée finale comme j'ai pu. J'ai essayé de faire rouler au maximum pour Vladimir (Efimkin) qui était notre principale chance aujourd'hui : c'est un puncheur et en plus il va vite au sprint. Mais on est tombé sur meilleur que nous et il faut l'accepter.»

Les réactions - Page 3 Esp_236

Alejandro Valverde (ESP/Caisse d'Epargne), 4e de l'étape :

«Je suis satisfait car je me suis senti très bien pendant toute la journée. C'est sûr que cela m'aurait plu de remporter une étape prestigieuse comme celle d'aujourd'hui mais Sastre roulait très fort à l'avant et derrière, les autres jouaient le général. Dans la montagne, en dehors du mauvais jour que j'ai connu lors de l'étape de Hautacam, je me suis senti bien. C'est évident que la chute survenue à la veille de Super-Besse m'a affecté bien plus que je le croyais au début. Je suis septième au général et je pense que je devrai me contenter de cette place.»

Les réactions - Page 3 Flag_l14

Frank Schleck (LUX/CSC) :

«C'est fantastique ce qu'on a fait, ce qu'on a montré. On était si forts... Chapeau à tous les gars. Ce matin on s'était dit : "il va falloir leur faire mal". (Sur l'écart de Sastre) Je ne sais pas si ça sera suffisant. Mais si on voulait gagner le Tour, il n'y avait qu'une seule tactique, celle qu'on a appliquée aujourd'hui, en jouant en équipe. On l'a bien fait. Carlos est le leader maintenant, moi je suis le deuxième au classement et Andy le maillot blanc, c'est une belle perf d'équipe.»

Les réactions - Page 3 Flag_l14

Andy Schleck (LUX/CSC), 3e de l'étape et maillot blanc :

«On était de loin les plus forts aujourd'hui, on a gagné en équipe. Je suis très heureux pour Carlos, ça fait longtemps qu'il attend ça, il a beaucoup travaillé pour ça. Personne ne pouvait le suivre aujourd'hui. Il était incroyablement fort. Quand il est parti, personne n'a rien pu faire. Je suis là pour apprendre, j'ai montré de bonnes choses mais aussi des faiblesses. Je suis optimiste et content de finir 3e à l'Alpe-d'Huez.»

Les réactions - Page 3 Flag_r12

Denis Menchov (RUS/Rabobank), 8e de l'étape et 5e du général :

«Je crois que j'ai fait un bon travail dans l'ensemble. Sastre a pris un avantage important mais on ne sait jamais ce qui se peut se passer. Tout est encore possible. Quand Sastre a attaqué, c'était un peu trop pour moi, j'ai eu une petite crise, ça arrive. Les CSC ont fait gros travail, ils ont roulé fort, c'était dur pour tout le monde derrière eux.» (AFP)