Les réactions

DU 24/07

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Sy. Chavanel s'engage avec Quick Step

La nouvelle était dans l'air depuis quelques jours. Sylvain Chavanel l'a confirmée mercredi, à l'issue de la 17e étape du Tour de France : le coureur français quitte Cofidis pour la formation belge Quick Step, avec laquelle il a signé pour deux ans. «J'avais envie de tenter une expérience à l'étranger, a-t-il expliqué à L'Equipe. Cette saison, j'ai réussi à briller dans des courses en Belgique qui, finalement, me correspondent parfaitement. En choisissant Quick Step, je me donne aussi les moyens de progresser sur ce genre de courses. Et j'ai encore plein de choses à apprendre.»

La voiture des Schleck fouillée

Les douaniers ont fouillé la voiture de Johnny Schleck, père d'Andy et Frank, tous les deux engagés sur le Tour de France. En marge de la 18e étape, ils ont d'abord arrêté une voiture immatriculée au Luxembourg, avant de trouver le véhicule qu'ils cherchaient. La voiture du père Schleck a été emmenée vers un endroit plus discret. La fouille devrait durer jusqu'en fin d'après-midi. Johnny Schleck suit le Tour pour le compte d'un des partenaires du Tour.

On ne connait pas pour le moment les raisons de cette fouille. Frank Schleck (CSC) a perdu mercredi son maillot jaune dans la montée de l'Alpe d'Huez. Il est désormais 2e à 1'24 de son coéquipier et leader Carlos Sastre. Andy Schleck (CSC) est 12e à 10'15.

Les douaniers n'ont rien trouvé

Aucun produit «dopant ou interdit n'a été découvert» dans la voiture du père des coureurs cyclistes Frank et Andy Schleck. Les douanes avaient immobilisé le véhicule de Johnny Schleck en début d'après-midi, avant de l'emmener à l'écart pour une fouille prévue pour durer plusieurs heures.

«C'est un contrôle normal, estime Johny Schleck. Ils ont ouvert ma valise, j'ai des médicaments personnels pour des calculs rénaux et pour un problème de genou, de l'Aspegic. Et c'est tout». Il raconte que les douaniers «ont tout vérifié, tout regardé. Ils m'ont identifié seulement quand ils ont vu mon badge. Mes fils sont propres, avec tous les contrôles qu'ils font comment serait-il possible qu'ils ne soient pas propres ?». (Avec AFP)

Duenas nie s'être dopé

Moises Duenas (Barloworld) a expliqué par le biais d'un communiqué qu'il n'avait jamais reconnu s'être dopé. L'Espagnol veut ainsi mettre fin aux rumeurs : «À aucun moment je n'ai déclaré ou reconnu que je me suis dopé, comme l'affirment certains médias, et je n'ai pas non plus déclaré ou reconnu avoir acheté des substances prohibées ou méthodes de dopage».

Des déclarations qui viennent à l'encontre de celles du procureur de la République de Tarbes, qui avait assuré la semaine dernière : «Duenas a reconnu avoir acheté et employé des produits permettant d'améliorer ses performances à l'insu des médecins de son équipe». Le coureur semble vouloir jouer sur les mots, puisqu'il avait indiqué ne pas connaître la composition des produits, et donc, indirectement, s'ils comportaient des substances interdites. (Avec AFP)

Cunego est allé au bout

Malgré sa chute au début de la 18e étape, Damiano Cunego(Lampre) est parvenu à boucler le parcours, avec certes 20"12 de retard sur le vainqueur du jour. L'Italien a tout de suite été emmené à l'hôpital afin de recevoir des soins.

Cunego abandonne

Damiano Cunego (Lampre), qui a chuté jeudi dans la 18e étape mais a tout de même terminé l'étape, a finalement décidé de ne pas poursuivre la course. L'Italien était arrivé avec plus de 20' de retard et occupait la 20e place du classement général, à plus de 25 minutes du leader.

Menton et torse ensanglantés suite à une chute dans le première heure de la course, le coureur italien s'était rendu à l'hôpital de Saint-Etienne pour des soins complémentaires. Le vainqueur du Giro 2004 s'est fait poser des points de suture au menton. Cunego avait terminé 11e du Tour 2006 et avait également ramené le maillot blanc de meilleur jeune.

Les Réactions du 24/07

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Burghardt le plus vert

Marcus Burghardt (Team Columbia) s'est adjugé la 18e étape, jeudi à Saint-Etienne, en prenant le meilleur dans le dernier kilomètre sur son compagnon d'échappée, Carlos Barredo (Quick Step). L'Allemand s'offre ainsi le premier succès de sa carrière sur la Grande Boucle. Romain Feillu (Agritubel), qui faisait partie du petit groupe de poursuivants, a terminé en 3e position.

Pas de danger au classement général pour Carlos Sastre (CSC), qui garde le Maillot Jaune sur les épaules.

Romain Feillu (Agritubel), 3e de l'étape :

«J'aurais bien aimé gagner mais j'avais des problèmes gastriques (après une intoxication alimentaire). Aujourd'hui, j'ai essayé de me surpasser dans la première bosse pour accrocher Marcus (Burghardt) mais j'ai vomi. Après, je me suis fait mal pour rester avec Le Mevel et Astarloza car je savais que j'étais le meilleur des trois au sprint. J'ai souffert mais il y a quand même une récompense au bout, c'est pas mal.»

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Christophe Le Mevel (Crédit agricole), 4e de l'étape :

«Ils étaient vraiment très forts devant, on n'a pas réussi à revenir avec Astarloza et Feillu. Romain (Feillu) ne passait pas trop les relais, ça a été difficile. On est en troisième semaine, c'est quasiment la fin, il faut bien se faire plaisir.»

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Andy Schleck (LUX/CSC), maillot blanc :

«Kreuziger a attaqué à la fin pour reprendre des secondes sur moi au maillot blanc mais on ne me prendra pas ce maillot aussi facilement. J'ai pris mes responsabilités et j'étais à 100% dans sa roue. C'est vrai que dans l'équipe on pense d'abord au maillot jaune mais j'aimerais bien garder le maillot blanc. J'espèrais une étape sans stress, mais la fin a été vraiment dure. Chaque année je m'affirme, j'emmagasine les kilomètres et l'expérience.»

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Samuel Dumoulin (Cofidis), 6e de l'étape :

«En tant que régional de l'étape, je suis passé tout près de la maison. Je suis allé voir Cyril Dessel (7e, ndlr) après la côte de 2e catégorie. On est tous les deux du coin, on a tous les deux gagné une étape. Je lui ai dit: "Viens, on verra bien, au moins pour faire plaisir aux gens". On s'est fait mal aux jambes. je n'avais pas prévu que Kreuziger et Andy Schleck nous suivent, ça a un peu perturbé notre attaque. Les deux vainqueurs français, c'était un joli clin d'oeil.» (AFP)

DU 25/07

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Pineau également chez Quick-Step

Le coureur de la Bouygues Telecom, Jérôme Pineau, doit signer un contrat de deux ans en faveur de la Quick-Step.

Patrick Lefévère, manager de l'équipe Quick-Step, l’avait annoncé. Il souhaitait engager deux coureurs Français pour la saison prochaine. C’est chose faite ! Après Sylvain Chavanel, c’est Jérôme Pineau qui a été séduit par son discours. Le Français de la Bouygues Telecom va s’engager pour deux ans.

Feillu hors-délais

Romain Feillu a terminé la 19e étape du Tour de France hors-délais.

Romain Feillu, le sprinteur de la formation Agritubel porteur du Maillot Jaune en début de la Grande Boucle, a terminé hors-délais ce vendredi à Montluçon avec un débours de 28’13’’ sur Sylvain Chavanel. Lui et ses deux compagnons d’infortune, Antonio Flecha (Rabobank) et Fabian Wegmann (Gerolsteiner), sont donc rayés des classements du Tour de France.

Chavanel, première

Sylvain Chavanel (Cofidis) a remporté pour la première fois de sa carrière une étape de la Grande Boucle. Vendredi à Montluçon, lors du 19e chapitre de cette édition 2008, il a été plus fort dans la dernière ligne droite qu'un autre Tricolore, Jérémy Roy (Française des Jeux), en tête de la course en sa compagnie.

Pas de changement au classement général, au terme d'une journée sans difficulté particulière : Carlos Sastre (CSC) conserve le Maillot Jaune. Avant une journée décisive, samedi, avec le contre-la-montre individuel.

Les Réactions du 25/07

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Chavanel : «Je dégage de l'émotion»

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Sylvain Chavanel, à quoi avez-vous pensé quand vous vous êtes échappé avec Jérémy Roy ?

J'ai pensé à mon meilleur copain qui s'est pendu l'année dernière au départ du Tour d'Espagne. J'ai beaucoup pensé à lui et j'ai essayé d'aller chercher des forces au maximum. S'il avait été là aujourd'hui, il aurait été fou de joie. J'ai aussi pensé à ma femme, à mes deux enfants qui me supportent toute l'année. C'est un métier tellement difficile qui demande beaucoup de sacrifices.

Ce succès est-il une juste récompense après toutes vos attaques sur le Tour ?

Oui. C'est la récompense de tous les efforts que j'ai fournis. Je suis passé trois fois tout près (rattrapé dans les derniers kilomètres à Saint-Brieuc, Narbonne et Digne-les-Bains, ndlr). C'est toujours frustrant. J'ai prouvé à tout le monde qu'en insistant, on peut toujours y arriver.

Votre directeur sportif Francis Vanlondersele vous a conseillé d'attaquer Jérémy Roy à trois kilomètres de l'arrivée. Pourquoi ne pas avoir suivi sa consigne ?

J'ai choisi de tout miser sur le sprint. Je sentais que j'avais la force de gagner. Les sprints massifs, je laisse cela à mon frère (Sébastien, deuxième à Narbonne) mais dans les arrivées avec un petit groupe, je me débrouille toujours. (Jérémy), je l'ai testé plusieurs fois dans les faux-plats en accélérant. Je sentais qu'il avait du mal à suivre. Cela m'a donné confiance pour le sprint.

Longtemps, vous avez eu la réputation de beaucoup attaquer sans gagner. Est-ce une revanche personnelle ?

Non, je ne pense pas à tout cela. Attaquer, c'est mon plaisir personnel et je fais plaisir aux gens. Je pense qu'il y a beaucoup de supporters devant leur écran qui ont dû crier aujourd'hui et être fous de joie. Je dégage de l'émotion. Les gens aiment mon panache.

C'est votre septième victoire de la saison. Y a-t-il eu un déclic en début d'année ?

Déclic ou pas déclic : c'est toujours la question qu'on me pose. Ça y est, voilà j'ai sept victoires mais je ne trouve pas qu'il y ait eu un déclic. Forcément, quand vous gagnez, c'est la tactique parfaite. Si je n'avais pas gagné cette étape, on aurait dit : "Pourquoi il attaque ?". C'est toujours la même musique. Maintenant, je fais abstraction de tout ce que j'entends à droite et à gauche.

Le Tour s'achève en beauté pour l'équipe Cofidis.

Il reste encore les Champs. J'aime toujours entrer sur les Champs. Je vais faire le spectacle dimanche. On a fait un superbe Tour avec Cofidis. On s'était donné l'objectif de gagner une étape, on en a gagné deux (avec Samuel Dumoulin à Nantes). On a été tous les jours à l'avant, jamais avec le même coureur. On a une équipe soudée. En plus, on a quelqu'un de placé au général, Amaël Moinard qui est le deuxième Français (17e, ndlr). Un Tour exceptionnel.» - Propos recueillis par Anthony THOMAS, à Montluçon

Jérémy Roy (FRA/Française des jeux), 2e de l'étape:

«Cela s'est joué à la pédale tout simplement. Je ne suis pas très bon au sprint. Je suis battu, c'est tout. J'ai bataillé jusqu'au dernier mètre, on ne sait jamais, s'il avait levé les bras trop tôt, j'aurais pu passer sur la ligne. C'est une déception, même si c'est une belle place. Dans le Tour, il n'y a que la victoire qui compte. Au départ, j'étais loin de penser à ce scénario car j'ai dû batailler pour m'accrocher dans le premier grimpeur et basculer en haut avec le peloton. Je suis sorti une seule fois et c'était la bonne. J'ai eu un peu de réussite dans mon malheur, si on peut appeler ça un malheur de finir 2e d'une étape du Tour.»

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Romain Feillu (FRA/Agritubel), hors délai:

«J'étais à bloc dès le départ et j'ai vomi toute la journée, j'ai eu les premiers problèmes le soir de l'étape de Jausiers. On travaillait avec l'osthéo pour dégager le foie. Aujourd'hui, on a su très vite qu'on allait se battre contre le temps. Mais pour moi, il y a une erreur de coefficient (pour calculer les délais) dans cette étape, c'était en fait une étape de moyenne montagne. Je suis démoralisé.»

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Andy Schleck (LUX/CSC), meilleur jeune:

«C'était la plus dure étape pour moi. C'était rapide, plein gaz, et je n'étais pas très bien. Je suis descendu plusieurs fois en queue de peloton et je me demandais à chaque fois comment faire pour revenir. J'ai été content quand on est arrivé.» (AFP)

DU 26/07

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Schumacher : «course parfaite»

[Schumacher a remporté les 2 c-l-m du Tour de France 2008. (L'Equipe)]

Déjà vainqueur du premier contre-la-montre à Cholet, Stefan Schumacher a confirmé qu'il était bien le meilleur rouleur du Tour de France en s'imposant samedi au deuxième chrono, entre Cérilly et Saint-Amand-Montrond : «C'était une course parfaite, un circuit qui me convenait vraiment bien, assez vallonné avec des petites bosses, a-t-il raconté après son succès. J'ai trouvé un bon rythme dès le début avec le vent dans le dos. Sur un contre-la-montre aussi long, il fallait savoir garder de l'énergie possible pour la côte qui arrivait après 40 km.»

Sastre «heureux et serein»

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Carlos Sastre, que s'est-il passé dans ce contre-la-montre ? Est-ce une contre-performance de Cadel Evans ou une grosse performance de votre part ?

Je ne sais pas vraiment mais j'avais toutes les cartes en main. J'avais à la fois les temps-références de mes coéquipiers comme Fabian Cancellara (champion du monde de la spécialité) et aussi les temps de passage des coureurs qui partaient avant moi. Je suis parti en me concentrant sur ce que je devais faire, pour résister à la souffrance. J'avais une opportunité unique et cela a suffi pour conserver le Maillot Jaune.

Que ressentez-vous au moment où vous réalisez votre rêve d'enfant ?

Je me sens heureux et serein. J'ai enduré beaucoup de souffrances toute ma vie pour atteindre mes objectifs. Je suis tranquille, peut-être que je ne réalise pas encore ce que j'ai fait. Le Tour de France, c'était un rêve d'enfant mais un rêve d'adulte aussi. J'ai continué à rêver toute ma vie et je profite enfin de mon travail. Je continuerai à faire ce que j'aime.

Quels ont été les moments-clés pour votre victoire depuis le départ de Brest ?

Le plus important était la confiance dont j'ai bénéficié depuis le départ de la part de Bjarne Riis (directeur sportif) et tout l'encadrement de l'équipe et de mes coéquipiers. Cela m'a donné confiance. Ensuite, il a fallu prendre les bonnes décisions et motiver mes coéquipiers. Cancellara a fait un travail exceptionnel dans les étapes de montagne, tout comme (Stuart) O'Grady ou (Kurt-Asle) Arvesen. Je ne parle pas beaucoup . J'écoute beaucoup mes coéquipiers. Je savais ce que je pouvais attendre d'eux. Cancellara a sacrifié ses espoirs de victoires en contre-la-montre pour travailler pour moi. Toute la première semaine, l'enjeu a été de nous protéger, de garder des forces. Le secret, c'est la proximité que nous avons dans cette équipe.

Imaginiez-vous gagner le Tour de France il y a trois semaines ?

Sincèrement, je ne savais pas. Je suis arrivé au départ préparé physiquement et mentalement comme jamais. Je savais que je disposais de la meilleure occasion de ma carrière et je m'étais mis dans les meilleures conditions. J'ai toujours rêvé de gagner le Tour de France. Ensuite, il y a toujours des obstacles à surmonter, des circonstances extérieures. A la différence des années précédentes, je n'ai pas vraiment pensé au Maillot Jaune mais j'ai essayé de courir au jour le jour, pour prendre les meilleures décisions. Je ne veux pas penser à la victoire finale avant dimanche et l'arrivée finale à Paris.

Au cours de votre carrière, quel coureur vous a le plus inspiré ?

Je crois que celui qui m'a le plus marqué, cela a été Laurent Jalabert. Je l'ai connu trois ans chez Once. C'était un coureur impressionnant, sportivement et humainement. Ensuite, j'ai partagé sa dernière saison professionnelle chez CSC, l'année où je suis arrivé dans l'équipe (2002). Ce qui me surprenait le plus, c'était sa tranquillité. Il savait ce qu'il voulait. Grâce à lui, j'ai appris à profiter de ce sport.

Gardez-vous des contacts avec Manolo Saiz, votre premier directeur sportif (impliqué dans l'affaire de dopage Puerto et retiré du cyclisme, ndlr) ?

La vérité, c'est que je ne parle plus trop avec lui depuis que j'ai quitté la Once. Nous n'avons plus l'occasion de parler car nous avons pris des chemins divergents et nous avons des points de vue différents. Malgré tout, je veux en profiter pour parler de lui. Il m'a enseigné les bases du métier, il a fait de moi un pro. Il avait dix ans d'avance sur tout le monde. Mais j'ai dû quitter Once pour avoir de nouvelles opportunités. Une seule fois, l'équipe avait roulé pour moi au Tour de Burgos et j'avais gagné.

Après tous ces cas de dopage, pouvons-nous croire que vous êtes un coureur propre ?

Evidemment. Je sais qui je suis et comment je suis. J'ai beaucoup travaillé, je me suis sacrifié tous les jours pour atteindre mes objectifs, de manière honnête et laborieuse. En cyclisme, il y a des gens qui veulent gagner et sont prêts à tricher et d'autres qui travaillent en silence. Cela existera toujours.

Vous n'êtes pas très expressif. Que signifiait ce geste à l'arrivée ?

(Hésitation) Je suis quelqu'un de très calme. Je crois en quelque chose. Quelque chose qui est a côté de moi et qui m'aide. Je dédie cette victoire à « El Chava » Jimenez, qui m'a appris la réalité de ce sport et de la vie (Jose Maria Jimenez, alors professionnel chez Banesto, a été quatre fois meilleur grimpeur de la Vuelta entre 1997 et 2001, ndlr). Quand j'ai commencé le cyclisme. j'étais toujours avec lui, on partageait tout. C'était mon beau-frère. Sa mort (d'une crise cardiaque en 2003) a été très difficile à vivre. Aujourd'hui, je veux partager cette victoire. J'ai gagné pour lui, il avait les mêmes rêves et les mêmes aspirations que moi. » - Propos recueillis par Anthony THOMAS, à Saint-Amand-Montrond Les réactions - Page 4 Logo_r38

Sylvain Chavanel le plus combatif

Sylvain Chavanel (Cofidis) a empoché une récompense de plus lors de cette Grande Boucle. Le Français, vainqueur vendredi de la 19e étape à Montluçon, a été désigné samedi coureur le plus combatif du Tour 2008. Une distinction qui avait un fort accent espagnol depuis trois ans, puisque ses prédécesseurs se nomment Amets Txurruka (2007), David de la Fuente (2006) et Oscar Pereiro (2005).

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Freire officiellement en Vert

Journée pleine pour les Espagnols sur le Tour de France : alors que Carlos Sastre a défendu avec brio son Maillot Jaune à la veille de l'arrivée à Paris, le contre-la-montre de samedi a officialisé la victoire de son compatriote Oscar Freire au classement par points. Le sprinteur de Rabobank ne peut plus être rejoint par ses poursuivants Erik Zabel et Thor Hushovd. Dimanche, il deviendra le premier Espagnol à gagner le Maillot Vert à Paris. - A.T.

Les Réactions Du 26/07

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Andy Schleck (LUX/CSC), maillot blanc de meilleur jeune :

«Je venais sur le Tour de France pour apprendre, mon but était d'arriver sur les Champs-Elysées. Je ne pensais pas être si bien dans les Alpes, je me sentais très fort. Mon plus beau souvenir ? Monter l'Alpe-d'Huez avec tout ce public luxembourgeois. Beaucoup de gens me disent que je vais gagner le tour, moi je sais que je reviendrai et j'espère cette fois monter sur le podium. J'ai les moyens, c'est possible mais j'ai du travail à faire. A Hautacam (10e étape), je pense que c'était une fringale ou un jour sans.»

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Fabian Cancellara (SUI/CSC), 2e du contre-la-montre :

«On a gagné le Tour, c'est la chose la plus importante. Carlos a démontré aujourd'hui qu'il est vraiment le vainqueur du Tour de France, il a mérité sa victoire. On a vu durant ces trois semaines que notre équipe était prête à gagner le Tour. Cadel et les autres n'étaient pas prêts à battre notre équipe.»

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Jens Voigt (ALL/CSC) :

«La CSC a dominé la course, on l'a même dictée, on l'a rendue intéressante en sachant prendre des risques. Après onze ans de carrière, j'arrive enfin à Paris dans une équipe qui a le maillot jaune ! C'est le plus beau jour de ma carrière. J'étais confiant dans les possibilités de Carlos (Sastre), je pensais qu'il pouvait garder au final un petit écart de cinq à dix secondes par exemple. Mais quand j'ai vu qu'il n'avait que sept secondes de retard au premier intermédiaire, je me suis dit que ça sentait bon. Quand il a franchi la ligne, on a sauté partout dans le bus et on est allé le congratuler.»

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Alejandro Valverde (ESP/Caisse d'Epargne) :

«Je suis très content que le Tour revienne à un coureur espagnol et il faut féliciter Carlos Sastre. J'ai réalisé un chrono assez bon, même si le parcours était très dur et surtout un peu trop long à mon goût.»

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Bernhard Kohl (AUT/Gerolsteiner), 9e du contre-la-montre :

«C'est incroyable que je termine 3e. J'avais les temps de "Schumi" (Stefan Schumacher) comme indications. J'étais tellement concentré avant la course que je me suis un peu déséquilibré, mais sans conséquence. C'est peut-être ce qui m'a donné l'adrénaline dont j'avais besoin. J'ai terminé complètement vidé. J'ai travaillé ma position de contre-la-montre avec Michael Rich (ancien spécialiste allemand du chrono devenu directeur sportif chez Gerolsteiner, ndlr).» (AFP)

L'oeil de Jean-François Bernard

«Jean-François Bernard, êtes-vous surpris la contre-performance de Cadel Evans, seulement septième du contre-la-montre, avec 29 secondes d'avance sur Carlos Sastre ?

Je ne suis pas vraiment surpris. Je pensais que cela se jouerait sur le physique. Depuis un moment, Cadel Evans semblait à la limite. Il a trop misé sur le chrono. Il n'a rien tenté dans les Alpes. Même s'il se pensait fort en contre-la-montre, il aurait tenté quelque chose s'il en avait été capable. La leçon qu'il doit retenir, c'est que pour gagner le Tour, il faut une équipe à la hauteur. Il n'avait personne pour l'aider dans les moments durs.

Quelle est votre analyse sur la journée et le Tour de Carlos Sastre ?

Il n'a pas à eu à s'employer pour terminer le travail parfaitement débuté par les CSC. Il finit douzième à 2'34'' du vainqueur mais cela suffit. Il représente la meilleure formation de ce Tour. Les CSC ont été présents aux bons moments et ont pris leurs responsabilités. Dans la première semaine, ils ont ménagé leurs forces, ensuite ils ont attiré l'attention sur Frank Schleck. Après les Pyrénées, ils ont couru comme s'ils avaient le Maillot Jaune, ils ont usé leurs adversaires dans les deux grandes étapes alpestres avant d'attaquer dans l'Alpe d'Huez. Carlos Sastre mérite cette victoire : il a attaqué plusieurs fois pour aller chercher cette première place.

Vous attendiez-vous à la performance de Bernhard Kohl, neuvième du contre-la-montre et troisième au classement général ?

Je m'y attendais d'autant moins qu'il est tombé de la rampe avant même le départ de l'étape. J'espère que c'est une bonne surprise : il n'était ni favori ni outsider il y a trois semaines. Il termine le Tour en parfaite condition physique comme son coéquipier Stefan Schumacher. Pour moi, il reste une énigme même si la plus haute marche est encore loin. Plus que Frank Schleck, c'est Denis Menchov qui m'a déçu dans la lutte pour la troisième place : il manque un podium qui lui tendait les bras depuis le départ à Brest. En trois semaines, il a accumulé les petites erreurs.

Que retenir de la journée des Français ?

Amaël Moinard, premier Français, réalise une superbe performance (17e) et termine le Tour en bonne condition, en accompagnant les meilleurs durant la troisième semaine. Avec sa 15e place au classement général, juste derrière Sandy Casar, les Français sont à leur place.» - Recueilli par Anthony THOMAS, à Saint-Amand-Montrond
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DU 27/07

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La presse espagnole s'emballe

[Carlos Sastre devrait bénéficier d'un retour triomphal au pays. (L'Equipe)]

A quelques heures de la victoire plus que probable de Carlos Sastre dans le Tour de France, la presse espagnole ne tarit pas d'éloges sur son champion. Tous les quotidiens célébrent ce dimanche matin le «Roi du Tour».

Pas un journal n'a fait l'impasse ce matin sur ce qui est l'événement du jour. La consécration de Carlos Sastre, le coureur de la CSC déjà surnommé le «7e Magnifique». Tous louent «sa régularité» et «le sens de l'effort » du champion, enfin devenu le «patron» et le «roi» du Tour, après avoir été longtemps cantonné aux places d'honneur. Rappel est fait également de la belle série des coureurs espagnols, puisque Sastre succèdera au palmarès, en fin d'après-midi, à Alberto Contador (2007) et Oscar Pereiro (2006).

Fierté et humour
Le cyclisme est à la fête mais les journaux n'en oublient pas pour autant les autres disciplines dans lesquelles leurs champions se mettent en évidence avec l'équipe de football, sacrée championne d'Europe, Rafael Nadal, incontournable sur les courts de tennis cette saison avec des victoires en Grand Chelem à Roland-Garros et Wimbledon et probable futur numéro 1 mondial après des années de règne du Suisse Roger Federer. Pas question pour autant d'être trop sérieux, l'humeur est également de mise avec le quotidien AS : «Oh la France ! Le Dauphiné (gagné par Contador, ndlr), Nadal, un autre Tour, Henry qui prend sa retraite ici (à Barcelone). La seule chose que nous t'envions c'est la Bruni.» Un juste retour des choses finalement si l'on en croit El Mundo. Ce sont maintenant «les Espagnols qui envahissent la France», en référence à l'invasion des troupes de Napoléon en 1808.

C'est la fête à El Barraco
Si l'Espagne est derrière son champion, son village natal vibre au rythme des coups de pédale de son héros. El Barraco, qui a entamé les festivités dès samedi, devrait encore être le coeur à la fête ce dimanche. Les habitants d'El Barraco ont d'ores et déjà prévu de donner son nom à une rue. En attendant, ce sont les prestigieux Champs-Elysées, qui seront tout à lui en fin d'après-midi.

Merckx : «Sastre le mérite»

Présent hier à Saint-Amand-Montrond pour le contre-la-montre, Eddy Merckx est revenu sur la contre-performance de Cadel Evans et la victoire de Carlos Sastre.

«Je pensais qu'Evans était capable de refaire son retard sur Sastre mais il était manifestement fatigué. Comme les autres, il a été émoussé par le travail de sape des CSC qui étaient tout simplement les plus forts sur ce Tour. Evans ne pouvait pas faire mieux, les autres non plus. Un chrono, ça ne ment jamais. Sastre était le plus costaud sur ce Tour. Il a mieux fini l'épreuve que tout le monde et a réussi un grand numéro à l'Alpe d'Huez. Il mérite son maillot jaune. Dans l'ensemble, on a vécu un beau Tour de France. Son début était passionnant, puis il y a eu les épisodes nettement moins beaux (trois cas de dopage). Ce fut un peu plus monotone après cela, avec toutes ces échappées qui allaient chaque fois au bout. Mais la traversée des Alpes a été à nouveau très intéressante».

Steegmans, en conclusion

La dernière étape de la Grande Boucle, avec la traditionnelle arrivée sur les Champs-Elysées, a été remportée par Gert Steegmans (Quick Step). Le Belge s'est montré le plus rapide pour régler le sprint devant la ligne.

Comme prévu depuis le contre-la-montre de la veille, Carlos Sastre (CSC) a conservé son Maillot Jaune jusqu'au bout et remporte donc l'épreuve pour la première fois de sa carrière.[

Dopage - Fofonov positif

Information L'Equipe : le coureur kazakh du Crédit Agricole Dmitri Fofonov, 31 ans, a été contrôlé positif à un stimulant à Saint-Etienne, lors du Tour de France.

Les Réactions du 27/07

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Carlos Sastre (ESP/CSC), Maillot Jaune :

«Ce Maillot Jaune, c'est un rêve de gosse. Je suis vraiment heureux, c'est émouvant d'être ici avec ma famille, ma femme et mes deux enfants, Claudia et Yeday.»

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Bernhard Kohl (AUT/Gerolsteiner), 3e du général et maillot à pois de meilleur grimpeur :

«Je suis très, très heureux. Aujourd'hui, c'était vraiment comme dans un rêve d'arriver à Paris avec le maillot de meilleur grimpeur sur les épaules. Et avec ma 3e place en plus, c'est vraiment génial. Je n'aurais jamais pu en rêver. J'ai longtemps regarder ça à la télé, ce podium sur les Champs-Elysées, j'étais un fan et je n'aurais jamais pensé me retrouver dessus un jour. Pendant le chrono (samedi), quand j'ai su que j'étais en position de rester sur le podium, j'ai tout donné, je suis allé au bout de mes forces.»

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Andy Schleck (LUX/CSC), 12e du général et maillot blanc de meilleur jeune :

«J'ai encore beaucoup de travail à faire pour gagner le Tour de France un jour. Mais je ne veux pas fixer une date, ce n'est pas mon genre. L'année prochaine, j'espère juste revenir ici dans une forme encore meilleure que cette année. Le maillot blanc n'a jamais réellement été un objectif pour moi, mais c'est une bonne chose quand même. J'étais d'abord là pour aider l'équipe.»

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Alejandro Valverde (ESP/Caisse d'Epargne), 9e du général :

«J'espérais plus de ce Tour, j'aurais aimé monter sur le podium. J'essayerai à nouveau l'année prochaine. J'ai passé un mauvais moment dans le Tourmalet, j'ai payé là-bas les conséquences de ma chute. Mais, d'un autre côté, je suis satisfait car j'ai montré que je pouvais être très bien tout au long de la troisième semaine. Je m'en vais aussi avec le bon souvenir de ma victoire dans la première étape et le premier Maillot Jaune.»

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Sylvain Chavanel (FRA/Cofidis), 61e du général et super-combatif du Tour de France :

«J'ai tenté sur les Champs-Elysées, mais c'était mission impossible, surtout par rapport aux sprinteurs. C'était pour le spectacle. Je voulais tenter, je l'ai fait et je n'ai pas regret. L'année prochaine (chez Quick Step), on va voir quelle évolution je vais suivre, je dois définir mon programme cet hiver. J'aimerais refaire Paris-Roubaix et le Tour de France, bien sûr. (A propos de Sastre) C'est un coureur qui a déjà fait 17 Grands Tours, c'est quelque chose d'énorme ! Il a sa famille, ses enfants, c'est une journée inoubliable pour lui.» (AFP)

L'oeil de Jean-François Bernard

« Jean-François Bernard, qu'est-ce qui a fait de Carlos Sastre, coureur de 33 ans, un vainqueur du Tour ?

Déjà, il était dans la meilleure équipe du Tour, il a été protégé pendant la première semaine. Il a pu ménager ses efforts dans la montagne pour attaquer au moment opportun. C'est un avantage certain. De plus, il est régulier depuis des années, il est présent dans tous les Grands Tours et décroche sa plus belle victoire, dans un « Tour de transition », sans grand patron pour la course. Bjarne Riis a joué intelligemment : il a mis en avant deux stars, Frank et Andy Schleck, pendant que Carlos Sastre a attendu son heure pour lancer une seule grande attaque, mais décisive.

Le parcours a-t-il équilibré les chances entre grimpeurs et rouleurs ?

La première vertu de ce tracé, c'est qu'il a rendu la course ouverte presque jusqu'au bout. L'absence de prologue et le premier contre-la-montre assez court ont permis à de nombreux favoris et outsiders de garder espoir pour le classement général. Sans leader écrasant au classement général, la course n'a jamais été cadenassée. Mais ce parcours était globalement favorable aux grimpeurs, puisqu'il n'y a eu ni prologue, ni chrono par équipes et une faible distance de contre-la-montre individuel.

La dernière étape n'a pas échappé au scénario habituel.

Comme d'habitude, c'était le 14 juillet sur les Champs-Elysées avec un peloton qui arrive groupé. Inexistante pendant 20 jours, la Quick Step touche le jackpot en remportant l'étape-reine pour les sprinteurs. En l'absence de Mark Cavendish, Gert Steegmans a été emmené comme jamais sur ce Tour. L'équipe a un vrai savoir-faire qui lui permet de gagner les sprints même sans Tom Boonen.

Que vous inspire le contrôle positif de Dmitry Fofonov ?

C'est vraiment de la bêtise. C'est apparemment un cas isolé, un peu comme Christian Moreni chez Cofidis l'an dernier. Mais il sème la zizanie dans une équipe qui a remporté deux belles victoires et qui est actuellement à la recherche d'un nouveau sponsor. Ce cas prouve que, malgré toutes les volontés, il est difficile de tout gérer dans une équipe.

Quelles impressions garderez-vous de cette 95e édition du Tour de France ?

J'ai beaucoup aimé la stratégie de la CSC en général et le travail de sape dans les deux grandes étapes des Alpes qui a permis ensuite à Carlos Sastre de conquérir son Maillot Jaune avec une marge suffisante dans une seule montée, à l'Alpe d'Huez. A contrario, Cadel Evans a montré ses limites. Il n'a pas les capacités d'attaquer en montagne et ne pouvait pas gagner le Tour en misant tout sur le dernier contre-la-montre. Enfin, je retiens le caractère offensif des Français qui ont semé le désordre dans la course et ont été récompensés par trois victoires d'étapes. Mais comme je le disais, il s'agissait d'un Tour de transition et on attend impatiemment le duel qui se profile entre Andy Schleck et Alberto Contador.» - Recueilli par Anthony THOMAS

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Le tableau d'honneur

Voici le tableau d'honneur de l'édition 2008 du Tour :

Maillot Jaune (vainqueur de l'épreuve) : Carlos Sastre (ESP/CSC)
Maillot à poids (meilleur grimpeur) : Bernhard Kohl (AUT/Gerolsteiner)
Maillot vert (leader du classement par points) : Oscar Freire (ESP/Rabobank)
Maillot Blanc (meilleur jeune, -25 ans) : Andy Schleck (LUX/CSC)
Vainqueur du classement des équipes : CSC
Prix de la combativité : Sylvain Chavanel (FRA/Cofidis)

28/07

Bleus, blancs et surtout rouges

Trois victoires d'étapes, pour Samuel Dumoulin, Cyril Dessel et Sylvain Chavanel, Sandy Casar et Amaël Moinard dans les vingt premiers (en attendant le déclassement de Dmitri Fofonov qui pourrait profiter à Stéphane Goubert) : le bilan des Français dans ce Tour est bien plus reluisant qu'en 2007. Devant leur public, ils font toujours le choix de l'offensive mais désormais avec une pointe de réussite, de culot ou d'expérience qui font de l'animateur de la course un vainqueur. Si le podium semble toujours inaccessible, les jeunes coureurs à l'image de Romain Feillu ou Rémy Di Gregorio ont formulé des promesses solides. Notre bilan équipe par équipe.